the mission of Turkish Gendarme

Quelle est la mission de la gendarmerie turque ?

Découvrez la mission du gendarme turc ! Explorez leurs rôles vitaux, leurs responsabilités et leur impact historique.

La gendarmerie turque, ou  Jandarma Genel Komutanlığı , comme on l’appelle en Turquie, fait partie depuis longtemps de l’appareil de sécurité du pays. Remontant à l’ère de l’Empire ottoman, le rôle de la gendarmerie a changé et évolué en synchronisme avec les besoins de sécurité de la Turquie.

gendarmerie turque

Introduction

Histoire et rôle du gendarme turc

La gendarmerie turque  a ses racines au XIXe siècle, lorsqu’elle a été créée pour la première fois en tant que branche de la police ottomane responsable de la sécurité intérieure. Il a conservé une caractéristique militaire dans l’ère moderne; cependant, il est désormais principalement affecté au maintien de l’ordre public dans les zones qui ne relèvent pas de la compétence des forces de police.

Importance du gendarme dans le maintien de la sécurité

Compte tenu des complexités géopolitiques qui entourent la Turquie, tant au niveau national que régional, le rôle de la gendarmerie n’a jamais été aussi crucial.

Ils sont chargés de la prévention et des enquêtes sur les crimes, du maintien de l’ordre public et de l’assistance aux autres agences de sécurité en cas de besoin. De la lutte contre le terrorisme et le crime organisé au maintien de la paix et de la sécurité rurales, la gendarmerie remplit un large éventail de fonctions pour assurer la sécurité de la nation.

Ainsi, la gendarmerie turque constitue un pilier essentiel pour maintenir la sécurité nationale et contribuer à la résilience et à la stabilité de la Turquie.

Responsabilités du gendarme turc

Maintien de la loi et de l’ordre dans les zones rurales

La Jandarma  a compétence dans les zones où il n’y a pas de force de police, surtout dans les régions rurales. Ils sont chargés d’assurer la sûreté et la sécurité de ces communautés, en veillant à ce que la loi et l’ordre soient respectés.

La Jandarma joue également un rôle actif dans les enquêtes sur les crimes, l’exécution des services judiciaires et la sécurité publique dans ces zones.

mission de gendarmerie turque

Opérations de sécurité des frontières et de lutte contre le terrorisme

La Jandarma est chargée de protéger les frontières de la Turquie contre les activités illicites, telles que la contrebande et la traite des êtres humains.

Ils sont bien équipés pour gérer les opérations antiterroristes, jouant un rôle essentiel dans la lutte contre le terrorisme au sein du pays. La Jandarma possède une formation et des équipements spécialisés, lui permettant de répondre efficacement et de manière décisive à ces menaces graves. Leur travail acharné contribue de manière significative à la sécurité nationale.

Chacune de ces tâches contribue à la mission primordiale de la Jandarma : assurer la sécurité, la paix et la prospérité de la nation turque et de ses citoyens.

Collaboration avec d’autres organismes chargés de l’application de la loi

La  gendarmerie turque  joue un rôle important dans le maintien de la paix et de l’ordre dans les zones rurales. Cependant, la Jandarma ne travaille pas seule – elle s’appuie souvent sur des collaborations avec d’autres organismes chargés de l’application de la loi, tant sur le front national qu’international.

Partenariats avec la police et les forces militaires

En Turquie, la Jandarma travaille en étroite collaboration avec la police locale et les forces militaires pour garantir une approche harmonisée de la sûreté et de la sécurité.

Des opérations conjointes au partage de renseignements, ces partenariats permettent une réponse plus efficace aux urgences et aux menaces. Ils travaillent ensemble dans diverses opérations, notamment la lutte contre le terrorisme, le contrôle des drogues et la lutte contre le crime organisé.

Coordination avec les organisations internationales

Au niveau international, la Jandarma a établi des partenariats avec des organisations comme  INTERPOL  et  EUROPOL  dans un effort concerté pour lutter contre la criminalité transnationale.

Ces collaborations permettent à la Jandarma de se tenir au courant des problèmes de sécurité mondiaux, leur permettant ainsi de mettre en œuvre des mesures proactives en Turquie.

IV. Formation et équipement de la gendarmerie turque

Programmes de formation spécialisés

Le commandement Jandarma maintient plusieurs installations de formation où le personnel suit des programmes de formation rigoureux et spécialisés pour s’assurer qu’il est bien équipé pour gérer un large éventail de problèmes de sécurité.

La formation comprend un apprentissage théorique et des exercices pratiques qui améliorent leur efficacité opérationnelle dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, le contrôle des émeutes, les enquêtes criminelles et la sécurité des frontières.

Équipement et technologie modernes

Outre une formation complète, l’efficacité de la gendarmerie turque est renforcée par son accès à des équipements et à des technologies modernes. Cela comprend des armes de pointe, des systèmes de surveillance, des véhicules et des aéronefs blindés et des dispositifs de communication.

Leur capacité à s’adapter et à utiliser des solutions technologiques innovantes joue un rôle important dans l’amélioration de leur temps de réponse et de leur efficacité dans le maintien de l’ordre public.

Formation Gendarmerie

Les devoirs du gendarme turc selon la loi

Devoirs civils

Principes des devoirs civils 

ARTICLE 11- (1) Gendarmerie;

a) Protège la vie, l’honneur et la propriété du peuple.

b) Prendre les mesures nécessaires pour prévenir la commission de crimes et maintenir l’ordre public.

c) Protège l’ordre public, la sécurité du public et des personnes et l’inviolabilité du logement.

ç) Prendre les mesures nécessaires pour l’exercice en toute sécurité des droits et libertés énoncés dans la Constitution et les lois.

d) Empêche les actes illégaux qui troublent la paix et la tranquillité du public.

e) Assister ceux qui demandent de l’aide, les enfants ayant besoin de protection, les mineurs ayant besoin d’assistance, les handicapés, les malades, les personnes âgées, les infirmes ou les orphelins et les étrangers.

f) Empêche toute forme de contrebande.

g) Prend des mesures pour assurer la protection extérieure des établissements pénitentiaires et assure la protection des prisonniers et des condamnés à travers leur transfèrement et leur transfèrement.

ð) Recueille des renseignements, coopère avec d’autres unités de renseignement et d’application de la loi et partage des informations afin d’assurer la sécurité et la sécurité, de révéler des crimes, d’identifier et d’appréhender les auteurs des crimes commis.

h) Collabore avec d’autres unités d’application de la loi, des institutions publiques, des universités et des organisations non gouvernementales et réalise des projets de prévention des délits.

ı) Réalise des services de circulation et effectue des transactions liées aux accidents de la circulation.

Devoirs liés à la protection de la vie, des biens et des biens des personnes

ARTICLE 13- (1) Il est indispensable de prendre des mesures générales et conservatoires pour la protection de la vie, des biens et des biens des personnes. La protection et la protection personnelles ne seront assurées que sur ordre de l’autorité civile compétente en cas de disposition spéciale de la législation ou dans des cas de nature particulière.

(2) Conformément aux dispositions du Code pénal turc n° 26 du 9/2004/5237 et des autres lois relatives à la protection et à la sécurité des biens, les mesures et inspections à prendre sont effectuées par la gendarmerie dans son domaine de devoirs et de responsabilités.

Tâches liées aux catastrophes et aux événements

ARTICLE 14- (1) Gendarmerie ; Lorsqu’il obtient des informations sur des incendies, des inondations, des tremblements de terre, des glissements de terrain, des avalanches et des événements similaires, il en informe ses propres superviseurs et les agents publics concernés. La gendarmerie se rend également sur les lieux sans délai et prend toutes les mesures nécessaires. Il prend des précautions pour éviter la perte et le pillage de l’objet sauvé. Déterminez les causes de l’incendie, les dommages causés par d’autres événements, ainsi que le type et la quantité d’objets récupérés. La gendarmerie remet un exemplaire du procès-verbal dressé à l’occasion de l’incident à l’autorité civile et un autre exemplaire au parquet.

(2) Les devoirs stipulés par la loi n ° 15 du 5/1959/7269 sur l’assistance à fournir par des mesures à prendre en raison de catastrophes affectant la vie publique et d’autres dispositions législatives pertinentes doivent être exercés dans le cadre de la loi susmentionnée. et la législation.

Tâches liées aux maladies infectieuses et à la rage et référence des malades mentaux

ARTICLE 15- (1) Gendarmerie ; Lorsqu’elle a connaissance de maladies infectieuses humaines ou animales, elle en avise préalablement les personnes concernées et remplit les autres obligations requises dans leur région dans le cadre de la législation en la matière, notamment la loi d’assainissement public du 24/4/1930 et numérotée 1593 et ​​la Loi sur les services vétérinaires, la protection des végétaux, les denrées alimentaires et les aliments pour animaux du 06/11/2010 et numérotée 5996.

(2) La gendarmerie est également tenue d’informer immédiatement les établissements de santé compétents des animaux enragés dans sa zone de service ou des personnes mordues par ces animaux, et de répondre aux demandes d’assistance dûment communiquées en cas d’atteinte aux ouvrages de surveillance et de séparation. à réaliser par ces institutions.

(3) S’il existe une possibilité que les malades mentaux, dont l’orientation est jugée nécessaire dans les lieux où il n’y a pas d’organisation policière, en attaquent d’autres, le devoir d’orientation est exercé par la gendarmerie afin de ne pas être responsable de le renvoi et uniquement pour empêcher l’attaque. Cependant, dans le cadre de la loi n° 2803, dans les cas où la gendarmerie est en charge de toute une province ou d’un district, le devoir de répartition appartient également à la gendarmerie.

Devoirs liés à la protection des droits et libertés

ARTICLE 17- (1) Gendarmerie ; prend les mesures nécessaires pour que les personnes exercent sans crainte et en toute sécurité leurs droits et libertés consacrés par la Constitution et les lois. Il prévient et réprime les actes et comportements illégaux qui empêchent les personnes physiques d’exercer les pouvoirs et les droits de l’État et des autres personnes morales de droit public et de droit privé dans le cadre de la législation.

Tâches liées à l’interdiction du bruit

ARTICLE 21- (1) Ceux qui font du bruit à l’intérieur et à l’extérieur du logement après vingt-quatre heures d’une manière qui trouble de quelque manière que ce soit le confort et la tranquillité des riverains sont interdits par la gendarmerie. Les dispositions de la loi sur les délits du 30/3/2005 et numérotée 5326 et la loi n° 5237 s’appliquent à ceux qui n’écoutent pas cette interdiction.

(2) Afin de permettre l’adoption de mesures de protection de l’ordre public lors de mariages, fiançailles, concerts, foires, fêtes et rassemblements similaires, les personnes concernées doivent en aviser l’autorité civile quarante-huit heures à l’avance.

(3) Les dispositions du règlement sur l’évaluation et la gestion du bruit ambiant publié au Journal officiel du 06/04/2010 et numéroté 27601 sont réservées.

Tâches pour ceux qui ont besoin d’aide

ARTICLE 22- (1) Les devoirs de la gendarmerie vis-à-vis des personnes ayant besoin d’assistance sont les suivants.

a) Pour aider tous ceux qui sont en danger et demander de l’aide.

b) Fournir un moyen de transport adapté aux personnes malades sur la route, qui ont subi un accident et qui n’ont pas les moyens de se rendre à l’endroit qu’elles souhaitent atteindre, de les envoyer à l’établissement de santé compétent ou de trouver du personnel de santé , d’informer leurs familles et de les accompagner si nécessaire.
c) Veiller à ce qu’une place appropriée soit disponible pour ceux qui ne peuvent pas suivre les moyens de transport ou qui restent sur le chemin de ces véhicules dans le cas où ils ne peuvent pas se déplacer pour diverses raisons, et donc n’ont pas d’endroit où aller ou sont privés de s’offrir un logement convenable.
ç) Trouver les représentants légaux des personnes incapables ou des enfants qui n’ont pas le pouvoir de déclarer leur lieu de résidence et de les remettre à leurs représentants légaux, et de remettre ceux qui n’ont pas de représentants légaux aux autorités sociales compétentes. des institutions sociales ou des municipalités.

d) Donner les informations nécessaires aux candidats pour demander une place ou un chemin.

(2) Lorsque les représentants légaux des personnes ayant besoin d’assistance, des enfants orphelins et des personnes en situation de dénuement s’abstiennent de les recevoir, la situation est constatée par procès-verbal par la gendarmerie et des poursuites judiciaires sont engagées.

(3) Conformément à la loi n° 5237 et à la loi n° 24 du 5/1983/2828 sur les services sociaux, la gendarmerie est tenue de notifier aux autorités du ministère de la famille et des politiques sociales les familles, les enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées et autres personnes nécessitant des services sociaux nécessitant protection, soins et assistance et de coopérer avec les autorités du ministère concerné dans les enquêtes concernant ces personnes.

(4) Gendarmerie ; Dans le cadre de la loi n° 8 du 3/2012/6284 portant protection de la famille et prévention de la violence à l’égard des femmes, elle exerce les fonctions et exerce les pouvoirs liés aux mesures à prendre en vue de protéger les femmes, les enfants, les membres de la famille et les personnes victimes de harcèlement unilatéral persistant et de prévenir la violence à l’encontre de ces personnes dans la zone de responsabilité. La gendarmerie est tenue d’informer sans délai les autorités civiles et les autorités compétentes de ces faits.

Fonctions liées à l’enquête et au procès des détenus et des condamnés

ARTICLE 25.- (1) La liste nominative des détenus et des condamnés à conduire devant les autorités judiciaires pour enquête et audition est notifiée par écrit par le directeur de l’établissement d’exécution au commandant de gendarmerie chargé de la protection. Le commandant de gendarmerie détermine l’effectif de la patrouille de garde et met à disposition les condamnés et les détenus au lieu et à l’heure souhaités.

(2) Les condamnés et les détenus ne sont pas autorisés à se rencontrer ni sur la route ni dans le palais de justice et à échanger ou échanger quoi que ce soit.

(3) Lorsque les condamnés et les détenus sont conduits devant le procureur de la République, le juge ou le tribunal, s’ils sont munis de dispositifs d’isolement, ils seront enlevés et autorisés à entrer sans entrave. A la sortie de ces lieux, les outils d’échelonnement peuvent être réinstallés dans le cadre de la législation en la matière.

Missions militaires

ARTICLE 41.- (1) Les unités de gendarmerie ; En cas de mobilisation et de guerre, il est placé sous le commandement des commandements de force avec les sections déterminées par décision du Conseil des ministres et continue ses fonctions normales avec la partie restante. En cas de mobilisation et de guerre, la gendarmerie exerce les missions qui lui sont assignées par la loi de mobilisation et d’état de guerre du 4/11/1983 et numérotée 2941.

(2) Unités de gendarmerie ; A la demande du chef d’état-major général, le ministre et, en province, à la demande du commandant de garnison, avec l’approbation du gouverneur, exercent également les fonctions militaires qui leur sont assignées. L’étendue, la nature et les principes d’exercice de ces fonctions sont déterminés par l’état-major général et le ministère.

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